Etre chrétien pour les autres

Message d’espoir en ce temps de crise et d’épidémie du coronavirus

En ce temps de crise, nous chrétiens, devons faire ce que l’on nous demande de faire. Le moment n’est pas de se demander si l’on a confiance ou non dans nos autorités, il faut agir ensemble dans la même direction. Au nom du bien commun.

C’est ce que proclame haut et fort la sœur Anne Lécu, dominicaine et médecin, et je m’en fais l’écho. Nous devons appliquer sans état d’âme les décisions sanitaires.

Cela rejoint d’ailleurs une attitude spirituelle somme toute assez banale : c’est quand il n’y a pas de raison de croire que la foi est la foi, car dépouillée de tout ce qui n’est pas elle, elle est alors une décision. Ce qui est à ma portée, c’est de décider de faire confiance aux autorités, ou à tout le moins de leur obéir. Il sera toujours temps, une fois la tornade passée, de faire un retour sur nos décisions pour mieux comprendre celles qui ont été utiles et celles qui ont été nuisibles.

J’apprécie les réactions des responsables de l’Eglise, qui acceptent que la vie liturgique de leurs diocèses soit complètement chamboulée. Certes, pour nous tous, beaucoup de choses vont nous manquer : la communion au corps du Christ, le rassemblement ecclésial.

Mais notre solitude imposée en ce temps de carême, et peut-être même pour les fêtes pascales, nous oblige à prendre conscience que nous ne sommes pas chrétiens pour nous, mais pour les autres.

Profitons de cette période de confinement pour lire la Bible, partager les Évangiles avec nos proches si cela nous est possible. Prenons le temps de faire silence, de prier, pour les malades, les soignants et leurs familles, en France et partout dans le monde.

Car il s’agit bien ici d’amour. Une passion dont Jésus nous a donné le goût et tracé le chemin : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis ».

Restons toujours par la prière dans l’amour du Christ.

Père Jean Pierre Rakotonirina ms

C’est qui c’est quoi : la semaine de prière pour l’unité des chrétiens ?

C’est qui c’est quoi : la semaine de prière pour l’unité des chrétiens ?

Bouquet semaine prière unité des chrétiensC’est qui c’est quoi : la semaine de prière pour l’unité des chrétiens ?

Les trois bouquets représentent les trois communautés chrétiennes qui sont rassemblées autour de la Croix du Christ, de la foi commune au Christ, et qui sont dans l’unité autour de Lui.

Composition florale réalisée par l’équipe des fleuristes de la paroisse de Rillieux-la-Pape dans l’église Saint-Pierre-Chanel pour la semaine du prière pour l’unité des Chrétiens 2020.

Bouquet semaine prière unité des chrétiens

 

Histoire de la semaine de prière

La prière pour l’unité chrétienne n’est bien sûr pas une initiative du 20ème siècle : les chrétiens n’ont jamais cessé de prier, de multiples manières, pour leur réconciliation. Mais c’est en 1908, aux États-Unis que cette prière a pris la forme particulière que nous lui connaissons aujourd’hui, celle d’une « octave » entre le 18 janvier (qui étaitla fête de la Chaire de Pierre à Rome) et le 25 janvier (fête de la conversion de saint Paul). Son « inventeur » est Paul Wattson, un prêtre épiscopalien qui venait de créer une communauté religieuse franciscaine au sein de l’Église anglicane américaine.
L’unité des chrétiens, telle que Paul Wattson l’envisageait, signifiait en fait l’unité autour du Siège romain. Au milieu des années 1930, alors que la prière pour l’unité entre le 18 et le 25 janvier commençait à se répandre dans l’Église catholique et dans les communautés anglicanes favorables à une union avec Rome, c’est l’abbé Paul Couturier qui, à Lyon, lui a donné un nouvel élan : tout en gardant les mêmes dates, le prêtre lyonnais fait le choix de parler de Semaine de prière (une semaine de huit jours !), un vocabulaire perçu comme moins catholicisant ; et surtout, il lui assigne un nouvel objectif : prier pour l’unité « telle que le Christ la veut, par les moyens qu’Il voudra ».

Source site Unité Chrétienne,

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