Avr 25, 2020 | Catéchisme, Vivre sa foi |
Le catéchisme se poursuit.
Sœur Joséphine et les catéchistes nous invitent à rester éveillés et chaque semaine proposent des liens vers des sites internet ou des documents.
(Article édité le 04/04/2020, mis à jour le 25/04/2020
Dernière activité proposée : Ecouter, lire, apprendre, et un quiz biblique.
Ecouter, lire, apprendre, et un quiz biblique
(Activités du 25/04/2020)
Bonjour à vous
J’espère que tout se passe bien. Le confinement continue, certains comptent les jours tandis que d’autres non. Nous désirons retrouver nos familles, nos amis, nos copains, et copines mais nous devons encore avoir beaucoup de patience. Tous nos projets et désirs semblent flous mais nous gardons toujours l’Espérance.
Restons toujours en lien avec tous ceux et celles que nous aimons.
Merci à tous ceux qui ont envoyé des messages pour les EHPAD. (Voir plus d’informations plus loin dans cet article.)
Voici le lien vers l’app bayard :
https://app.bayam.tv/?pid=Homepage%20bayam&c=Bayam%20confinement
Un quiz biblique :
http://www.interbible.org/quiz/index-S1.html
Je vous invite à prier cette semaine pour les résidents des EHPAD, les personnes seules ou isolées.
Je pense à vous tous.
Courage.
Sr Josephine
Dans la joie de la résurrection !
(Activité du 17/04/2020)
Nous voici à un mois du confinement. Je sais qu’il n’est pas facile mais je vous encourage à vivre dans l’Espérance ce temps difficile. Plusieurs personnes sur la paroisse se sont portées volontaires pour vous aider à vivre ce confinement ; elles sont disponibles pour vous écouter et vous accompagner. N’hésitez pas à m’envoyer un message pour que je puisse vous mettre en contact.
Dans la joie de la résurrection, voici une proposition du service de la catéchèse, diocèse de Lyon, à vivre en famille, à la maison.
Cette proposition se décline en trois temps :
- créer un espace de parole,
- partager la parole,
- prier ensemble autour de la Parole.
On peut choisir de vivre cette proposition, au moment le plus favorable : le soir, le midi avant le déjeuner, une fois par semaine, le dimanche, les trois temps ou non… que chacun se sente libre. C’est par nos gestes, nos paroles et la Parole de Dieu que nous témoignons de la victoire de la vie et de l’amour.
Vous trouverez aussi en pièce jointe une façon ludique d’expliquer à vos enfants : le coronavirus et ses conséquences dans la vie de tous les jours.
Je vous invite au cours de cette semaine à prier pour vos familles et pour vous-même.
N’oubliez pas de m’envoyer votre dessin, poème ou mot d’encouragement pour les EHPADS et les soignants (voir le paragraphe plus bas). Merci à ceux qui me l’ont déjà envoyé.
Gardons la joie
Sr Joséphine
Des petits mots et des dessins pour les personnes âgées en EHPAD
(Activité du 11/04/2020)
En cette période de confinement, le diocèse de Lyon propose une action de solidarité pour les personnes âgées en EHPAD. Vous êtes invités à leur adresser un dessin ou un mot d’encouragement sur une feuille A4.
Une fois le dessin terminé et signé, vous pouvez le scanner/photographier et l’envoyer à Sœur Joséphine soit par mail ou téléphone qui les transmettra ensuite au responsable du projet par mail.
Dans les EHPADS, le personnel va imprimer les dessins ou les mots de soutien et les distribuer au moment des repas de façon à ce que chaque personne âgée puisse recevoir une manifestation de solidarité et d’espérance.
Ils seront ensuite scotchés dans les chambres (ce procédé respecte scrupuleusement les conditions sanitaires de diffusion des dessins pour ne pas propager le virus.)
Dans ce même esprit, n’hésitez pas à m’envoyer vos petits mots et dessins pour les personnels soignants et toutes les personnes à qui vous auriez une pensée pendant ce confinement.
Voir les coordonnées de Sœur Joséphine sur la page « Chemins de foi – rubrique Catéchisme, « .
Rameaux, Semaine Sainte, Pâques
(Activités du 09/04/2020)
Des documents pour vivre ces fêtes à la maison, en famille
Apprendre
(Activités du 05/04/2020)
Cette semaine :
- des jeux caté pour enfants de 3 à 15 ans sur le site e-chasses.com.
Les semaines précédentes :
- le site theobule.org pour découvrir les principaux événements de l’Ancien Testament et de la vie de Jésus, réfléchir sur les paroles de Jésus, connaître l’Eglise et ses sacrements, et les fêtes liturgiques. Et plein d’autres activités.
- le site caté-ouest.com pour découvrir la Bible, l’Eglise, apprendre à faire une pause prière, et encore beaucoup d’autres choses.
Les catéchistes vous invitent aussi à prier en cette période agitée pour toutes les familles touchées par cette maladie et qui ne peuvent pas se déplacer pour être auprès de leurs proches.
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen
Je vous salue, Marie pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit,
comme il était au commencement,
maintenant et toujours,
dans les siècles des siècles.
Amen.
Mar 29, 2020 | Liturgie-parole-jeunes-enfants |
Des pleurs et une prière.
Avec les enfants aujourd’hui, nous n’avons pas lu l’Evangile, mais les enfants l’ont peut-être entendue lors de la messe à la télévision.
Les enfants ont peut-être été surpris par le retour à la vie de Lazare : « Lazare, viens dehors » lui crie Jésus.
Ils ont peut-être aussi été peinés par les pleurs de Jésus, un peu plus tôt, avant qu’il ne demande d’enlever la pierre.
Comme Jésus, parfois quand nous sommes très tristes, trop tristes, nous pleurons.
Après nous connaissons un certain apaisement, même si la cause de notre tristesse n’a pas disparu, comme si quelqu’un avait pu entendre notre peine.
Des pleurs, comme une prière …
Liturgie de la Parole des très jeunes enfants du dimanche 29 mars 2020,
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 11, 1-45)
En ce temps-là, il y avait quelqu’un de malade, Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de Marthe, sa sœur.
Or Marie était celle qui répandit du parfum sur le Seigneur et lui essuya les pieds avec ses cheveux. C’était son frère Lazare qui était malade.
Donc, les deux sœurs envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade. »
En apprenant cela, Jésus dit : « Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. »
Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare.
Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait.
Puis, après cela, il dit aux disciples : « Revenons en Judée. »
Les disciples lui dirent : « Rabbi, tout récemment, les Juifs, là-bas, cherchaient à te lapider, et tu y retournes ? »
Jésus répondit : « N’y a-t-il pas douze heures dans une journée ? Celui qui marche pendant le jour ne trébuche pas, parce qu’il voit la lumière de ce monde ;
mais celui qui marche pendant la nuit trébuche, parce que la lumière n’est pas en lui. »
Après ces paroles, il ajouta : « Lazare, notre ami, s’est endormi ; mais je vais aller le tirer de ce sommeil. »
Les disciples lui dirent alors : « Seigneur, s’il s’est endormi, il sera sauvé. »
Jésus avait parlé de la mort ; eux pensaient qu’il parlait du repos du sommeil.
Alors il leur dit ouvertement : « Lazare est mort,
et je me réjouis de n’avoir pas été là, à cause de vous, pour que vous croyiez. Mais allons auprès de lui ! »
Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), dit aux autres disciples : « Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui ! »
À son arrivée, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà.
Comme Béthanie était tout près de Jérusalem – à une distance de quinze stades (c’est-à-dire une demi-heure de marche environ) –,
beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère.
Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison.
Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.
Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. »
Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. »
Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. »
Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ;
quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »
Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. »
Ayant dit cela, elle partit appeler sa sœur Marie, et lui dit tout bas : « Le Maître est là, il t’appelle. »
Marie, dès qu’elle l’entendit, se leva rapidement et alla rejoindre Jésus.
Il n’était pas encore entré dans le village, mais il se trouvait toujours à l’endroit où Marthe l’avait rencontré.
Les Juifs qui étaient à la maison avec Marie et la réconfortaient, la voyant se lever et sortir si vite, la suivirent ; ils pensaient qu’elle allait au tombeau pour y pleurer.
Marie arriva à l’endroit où se trouvait Jésus. Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. »
Quand il vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé,
et il demanda : « Où l’avez-vous déposé ? » Ils lui répondirent : « Seigneur, viens, et vois. »
Alors Jésus se mit à pleurer.
Les Juifs disaient : « Voyez comme il l’aimait ! »
Mais certains d’entre eux dirent : « Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? »
Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau. C’était une grotte fermée par une pierre.
Jésus dit : « Enlevez la pierre. » Marthe, la sœur du défunt, lui dit : « Seigneur, il sent déjà ; c’est le quatrième jour qu’il est là. »
Alors Jésus dit à Marthe : « Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »
On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé.
Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ; mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. »
Après cela, il cria d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! »
Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. »
Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.
Tout sur la Liturgie de la Parole des très jeunes enfants :
Mar 22, 2020 | Liturgie-parole-jeunes-enfants |
Voir l’étincelle divine et prier la belle Dame
Avec les enfants aujourd’hui, nous n’avons pas lu l’Evangile, mais les enfants l’ont peut-être entendu dans leur maison, racontée par leur maman ou leur papa.
Ils ont peut-être écouté l’histoire de cet aveugle guéri par Jésus, et qui, après s’être lavé les yeux, a vu Jésus : « Tu le vois et c’est lui qui te parle ».
Et nous, voyons-nous bien cette étincelle divine qu’il y a dans chaque personne que nous croisons ?
Des enfants ont aussi vu une belle Dame dans une grotte à Lourdes, sur une montagne à la Salette. Cette belle Dame est aussi à Lyon, c’est Notre-Dame de Fourvière.
Nous pouvons la prier, comme nous y invite le Diocèse de Lyon, chaque jour offrir trois « Je vous salue Marie » en signe de solidarité avec tous ceux qui souffrent.
Trois « Je vous salue, Marie, » c’est peut-être un peu long, mais un seul, c’est déjà très bien, à prier le matin, le soir, ou lors de l’Angélus, ou encore dans un moment d’ennui dans nos journées de confinement.
Liturgie de la Parole des très jeunes enfants du dimanche 22 mars 2020
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 9, 1-41)
En ce temps-là, en sortant du Temple, Jésus vit un homme aveugle de naissance.
Ses disciples l’interrogèrent : « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? »
Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents n’ont péché. Mais c’était pour que les œuvres de Dieu se manifestent en lui.
Il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyé, tant qu’il fait jour ; la nuit vient où personne ne pourra plus y travailler.
Aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. »
Cela dit, il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle,
et lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit : Envoyé. L’aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait.
Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant – car il était mendiant – dirent alors : « N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? »
Les uns disaient : « C’est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. » Mais lui disait : « C’est bien moi. »
Et on lui demandait : « Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? »
Il répondit : « L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, il me l’a appliquée sur les yeux et il m’a dit : “Va à Siloé et lave-toi.” J’y suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j’ai vu. »
Ils lui dirent : « Et lui, où est-il ? » Il répondit : « Je ne sais pas. »
On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle.
Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux.
À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir. Il leur répondit : « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. »
Parmi les pharisiens, certains disaient : « Cet homme-là n’est pas de Dieu, puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. » D’autres disaient : « Comment un homme pécheur peut-il accomplir des signes pareils ? » Ainsi donc ils étaient divisés.
Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’a ouvert les yeux ? » Il dit : « C’est un prophète. »
Or, les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme avait été aveugle et que maintenant il pouvait voir. C’est pourquoi ils convoquèrent ses parents
et leur demandèrent : « Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu’il est né aveugle ? Comment se fait-il qu’à présent il voie ? »
Les parents répondirent : « Nous savons bien que c’est notre fils, et qu’il est né aveugle.
Mais comment peut-il voir maintenant, nous ne le savons pas ; et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez-le, il est assez grand pour s’expliquer. »
Ses parents parlaient ainsi parce qu’ils avaient peur des Juifs. En effet, ceux-ci s’étaient déjà mis d’accord pour exclure de leurs assemblées tous ceux qui déclareraient publiquement que Jésus est le Christ.
Voilà pourquoi les parents avaient dit : « Il est assez grand, interrogez-le ! »
Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent l’homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : « Rends gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. »
Il répondit : « Est-ce un pécheur ? Je n’en sais rien. Mais il y a une chose que je sais : j’étais aveugle, et à présent je vois. »
Ils lui dirent alors : « Comment a-t-il fait pour t’ouvrir les yeux ? »
Il leur répondit : « Je vous l’ai déjà dit, et vous n’avez pas écouté. Pourquoi voulez-vous m’entendre encore une fois ? Serait-ce que vous voulez, vous aussi, devenir ses disciples ? »
Ils se mirent à l’injurier : « C’est toi qui es son disciple ; nous, c’est de Moïse que nous sommes les disciples.
Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est. »
L’homme leur répondit : « Voilà bien ce qui est étonnant ! Vous ne savez pas d’où il est, et pourtant il m’a ouvert les yeux.
Dieu, nous le savons, n’exauce pas les pécheurs, mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce.
Jamais encore on n’avait entendu dire que quelqu’un ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance.
Si lui n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. »
Ils répliquèrent : « Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon ? » Et ils le jetèrent dehors.
Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors. Il le retrouva et lui dit : « Crois-tu au Fils de l’homme ? »
Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? »
Jésus lui dit : « Tu le vois, et c’est lui qui te parle. »
Il dit : « Je crois, Seigneur ! » Et il se prosterna devant lui.
Jésus dit alors : « Je suis venu en ce monde pour rendre un jugement : que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles. »
Parmi les pharisiens, ceux qui étaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent : « Serions-nous aveugles, nous aussi ? »
Jésus leur répondit : « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : “Nous voyons !”, votre péché demeure.
Tout sur la Liturgie de la Parole des très jeunes enfants :
Mar 21, 2020 | Infos Paroissiales |
Message d’espoir en ce temps de crise et d’épidémie du coronavirus
En ce temps de crise, nous chrétiens, devons faire ce que l’on nous demande de faire. Le moment n’est pas de se demander si l’on a confiance ou non dans nos autorités, il faut agir ensemble dans la même direction. Au nom du bien commun.
C’est ce que proclame haut et fort la sœur Anne Lécu, dominicaine et médecin, et je m’en fais l’écho. Nous devons appliquer sans état d’âme les décisions sanitaires.
Cela rejoint d’ailleurs une attitude spirituelle somme toute assez banale : c’est quand il n’y a pas de raison de croire que la foi est la foi, car dépouillée de tout ce qui n’est pas elle, elle est alors une décision. Ce qui est à ma portée, c’est de décider de faire confiance aux autorités, ou à tout le moins de leur obéir. Il sera toujours temps, une fois la tornade passée, de faire un retour sur nos décisions pour mieux comprendre celles qui ont été utiles et celles qui ont été nuisibles.
J’apprécie les réactions des responsables de l’Eglise, qui acceptent que la vie liturgique de leurs diocèses soit complètement chamboulée. Certes, pour nous tous, beaucoup de choses vont nous manquer : la communion au corps du Christ, le rassemblement ecclésial.
Mais notre solitude imposée en ce temps de carême, et peut-être même pour les fêtes pascales, nous oblige à prendre conscience que nous ne sommes pas chrétiens pour nous, mais pour les autres.
Profitons de cette période de confinement pour lire la Bible, partager les Évangiles avec nos proches si cela nous est possible. Prenons le temps de faire silence, de prier, pour les malades, les soignants et leurs familles, en France et partout dans le monde.
Car il s’agit bien ici d’amour. Une passion dont Jésus nous a donné le goût et tracé le chemin : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis ».
Restons toujours par la prière dans l’amour du Christ.
Père Jean Pierre Rakotonirina ms
Fév 2, 2020 | Liturgie-parole-jeunes-enfants |
Deux prières sur une crêpe
Avec les enfants aujourd’hui, nous avons lu l’Evangile et regardé la figure de la personne consacrée avec le vieillard Syméon.
Nous avons vu qu’il y avait trois choses : le vieillard Siméon, figure des personnes consacrées, la présentation de Jésus au Temple, et aujourd’hui, nous fêtons aussi la Chandeleur, la « fête des crêpes ».
Nous avons discuté autour de ces trois points, et constaté qu’ils se rejoignaient bien : la crêpe avec sa forme ronde disait le soleil ; Jésus c’est la lumière de notre vie qui est notre soleil.
Les enfants ont reçu une crêpe un peu particulière. Sur une face, il y a une prière à dire par les enfants, sur l’autre face, il y a celle des parents. Les enfants ont aussi reçu un lumignon parce que Dieu est la lumière de notre vie.
Les enfants, avec les parents, durant le temps de prière pris en commun, sont donc invités à allumer ce lumignon et à dire ces deux prières des enfants et des parents.
« Jésus, sois ma lumière et guide-moi. »
« Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut
que tu préparais à la face des peuples :
lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »
Liturgie de la Parole des très jeunes enfants du dimanche 02 février 2020, messe de 10h, église Saint Pierre Chanel.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 2, 22-40)
Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.
Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui.
Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.
Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,
Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut
que tu préparais à la face des peuples :
lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »
Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui.
Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction
– et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »
Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage,
demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.
Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.
Tout sur la Liturgie de la Parole des très jeunes enfants :