Heureux sommes-nous si nous avons confiance en Dieu.

Avec les enfants aujourd’hui, nous avons lu l’Evangile, et nous sommes revenus dans l’église les yeux bandés.

Nous avons bien lu l’Evangile, et nous nous sommes arrêtés à la première partie : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, … il ne peut pas être mon disciple. »

Nous avons vu que c’est la première condition pour être disciple,

Et nous avons vu aussi et surtout, les enfants ont même trouvé cela étonnant dans un premier temps que Jésus nous parle comme cela ; d’habitude, il est plutôt gentil, il nous dit plutôt d’aimer tout le monde. Les enfants ont trouvé que cela n’allait pas !

Nous avons essayé de regarder un peu plus loin et nous avons vu pourquoi il fallait préférer Jésus ; et cela a posé un problème.

Nous nous sommes rendus compte que pour préférer quelqu’un, il faut le connaître ; que c’est difficile de faire confiance si on ne connaît pas.

Pour ancrer un peu tout cela, certains enfants se sont bandés les yeux et se sont laissés guider par les autres enfants. Les enfants se sont laissés guider plus ou moins bien selon qu’ils avaient confiance à la parole qui leurs été dite.

Les enfants ont réalisé un petit panneau, sous forme d’une petite béatitude : « Heureux sommes-nous si nous avons confiance en Dieu. »

Et les enfants ont également une petite question à poser aux parents : « Papa, Maman, est-ce que tu me préfère à Jésus ? »

Liturgie de la Parole des très jeunes enfants du dimanche 8 septembre 2019, messe de 10h, église Saint Pierre Chanel.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 14, 25-33)

En ce temps-là, de grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit :
« Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple.
Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple.
Quel est celui d’entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne commence par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ?
Car, si jamais il pose les fondations et n’est pas capable d’achever, tous ceux qui le verront vont se moquer de lui :
“Voilà un homme qui a commencé à bâtir et n’a pas été capable d’achever !”
Et quel est le roi qui, partant en guerre contre un autre roi, ne commence par s’asseoir pour voir s’il peut, avec dix mille hommes, affronter l’autre qui marche contre lui avec vingt mille ?
S’il ne le peut pas, il envoie, pendant que l’autre est encore loin, une délégation pour demander les conditions de paix.
Ainsi donc, celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple.

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