Pourquoi a-t-on parfois du mal à pardonner ?
Avec les enfants aujourd’hui, nous avons lu l’Evangile, et poursuivi notre échange sur la période du Carême. Les enfants ont dit que, au sein de nos familles, c’est là que c’était le plus difficile de pardonner.
C’est difficile de pardonner parce qu’entre frères et sœurs, quelques fois, il y a de grosses tensions, des disputes ; mais aussi de grosses tensions. Et finalement, c’est dur de faire appel à son cœur, que parfois et malgré la volonté que nous avons de passer outre ces tensions, elles restent un petit peu ancrées.
Mais les enfants ont été très positifs : se dire de ne jamais baisser les bras, de toujours garder courage, de faire face aux situations, ça nous aide à avancer ; et aussi de demander de l’aide par la prière, ça aide aussi à avancer.
Donc même si les situations ne trouvent pas de solution immédiate, nous gardons confiance, nous avons toujours le pardon bien dans notre cœur.
Les devoirs de la semaine pour les enfants, mais aussi les parents : les enfants repartent avec une petite image à colorier, puis à mettre dans le jardin de carême pour ceux qui l’ont à la maison. Et aussi avec une réflexion à poursuivre en famille : la question de la semaine : pourquoi a-t-on parfois du mal à pardonner ?
Nous avons aussi continué notre fleur de Carême, des pétales ont été ajoutées, ces sont les pétales couleur pêche abricot.
Liturgie de la Parole des très jeunes enfants du dimanche 31 mars 2019, messe de 10h, église Saint Pierre Chanel.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 15, 1-3.11-32)
En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Un homme avait deux fils.
Le plus jeune dit à son père : ‘Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.’ Et le père leur partagea ses biens.
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre.
Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.
Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs.
Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien.
Alors il rentra en lui-même et se dit : ‘Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !
Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi.
Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.’
Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit : ‘Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.’
Mais le père dit à ses serviteurs : ‘Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds,
allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons,
car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.’ Et ils commencèrent à festoyer.
Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses.
Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait.
Celui-ci répondit : ‘Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.’
Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier.
Mais il répliqua à son père : ‘Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis.
Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !’
Le père répondit : ‘Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi.
Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! »
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